Ce combat que nous menons
18 avril, 2013   //   Par :   //   a chaud   //   11 commentaires   //   5876 Vues

Ce combat que nous menons n’est pas le nôtre! Depuis quelque temps, depuis plusieurs conversations, je me le répète : ce n’est pas le nôtre ! Et quand je dis « combat », je le dis tout de go : je ne dis pas « violence ». Je ne la cautionne pas ; je ne l’encourage pas. Le combat, c’est la Croix ; ce n’est pas la violence. La Croix, c’est la réponse d’amour à une violence qui se déchaine. La Croix, c’est la définition du « combat pour l’amour » du disciple du Christ.

Nous ne nous battons d’abord contre un régime politique, quel qu’il soit. Nous ne sommes pas dans un rapport de force du peuple contre le gouvernement. Nous ne sommes pas comme des syndicalistes manifestants régulièrement par amour de la contestation sociale. D’ailleurs bon nombre de ceux qui se retrouvent dans la rue quotidiennement n’ont pas l’habitude de manifester ainsi.

Nous ne nous sommes pas engagés contre Monsieur Hollande d’abord, ou contre son gouvernement … Nous ne sommes pas engagés pour donner du travail aux services du Ministère de l’Intérieur ou encore taquiner Caroline Fourest et lui faire retarder son train …

Je le dis en tentant de prendre un peu de recul sur ce que nous vivons : le rapport de force dans lequel nous sommes engagés nous dépasse, car le combat que nous menons est celui de Dieu ! On pourra réfléchir à tous les types d’engagements que l’on veut, mais je fais d’abord partie d’un peuple de croyants ! Et la plupart des manifestants de la « Manif pour tous » sont croyants. Et c’est d’ailleurs bien ce qu’ont compris un certain nombre de nos amis athées et franc-mac.

Depuis plus de deux siècles, la bataille s’était d’abord engagée contre l’Eglise : persécution du clergé sous la Révolution Française ; contrainte de ceux-ci par un régime liberticide dans les établissements scolaires notamment, fin XIXe ; exclusion des religieux hors de France début XXe. On en arrive ensuite à certaines dérives de la loi de 1905 que nous connaissons.

Les deux guerres mondiales auront, pour un temps, apaisé ce climat frondeur contre l’Église. Mais il repart de plus belle après la Seconde Guerre mondiale : la laïcité se durcit, toujours et encore, renvoyant sa cesse la sphère religieuse à la sphère privée. Mais les croyants ne sont-ils pas des citoyens comme tout le monde ? Pourquoi n’aurait-on pas le droit de faire référence à notre foi dans des convictions nécessairement publiques lorsqu’elles regardent la société ? Ces questions trouvent facilement leur réponse et j’ai arrêté de me battre pour ce genre de bêtises qu’un peu d’honnêteté pourrait résoudre si facilement.

Alors oui, depuis deux siècles, certains bataillent contre l’Église ; je ne m’y arrête pas ici. Mais aujourd’hui c’est différent. Le combat est devenu celui de Dieu ; on bataille contre Dieu Lui-même. Ce n’est pas seulement contre l’humanité, contre ce qui est inscrit au plus profond de notre nature, mais contre le Créateur lui-même. En voulant dégager toutes références à notre humanité, toutes références à notre vocation humaine ; en voulant instituer la théorie du Gender comme théorie officiellement enseignée et promue, on redit à cette humanité : « ce que Dieu a déposé en toi ne vaut rien ; seul compte l’éducation sociale que l’on veut bien donner ».

Même la mort aujourd’hui est gommée, dégagée de nos existences ! Alors que les chrétiens la comprennent comme une pâque, un passage – celui d’une Rencontre : la rencontre de toute une vie – les philosophies orientales ont été largement diffusées dans nos sociétés ! On se dit laïc, mais il est de bon ton, dans les soirées branchées, de parler de son horoscope et de réincarnation ! Quelle cohérence ! Qu’est-ce que la réincarnation sinon une manière déguisée, une fois encore, d’écarter toute réflexion sur Dieu ?

Bref. Notre société se paganise ; et ce n’est pas nouveau, me direz-vous. Mais dans cette paganisation organisée, se trouve le combat radical contre Dieu et ses disciples. La fin du monde en sera le couronnement autant pour les croyants que pour les non-croyants. Les non-croyants s’enferment dans un néo-hédonisme : « profitons et jouissons du monde tant qu’il nous est donné et après nous le déluge ! ». Comme le rappelait très justement mon ami Martin STEFFENS, philosophe, dans le journal La Vie : « dans le roman La Route, de Cormac McCarthy, on voit un père et son fils qui poussent un caddie en longeant une autoroute qu’une catastrophe planétaire a vidée de ses usagers. Ce temps post-apocalyptique est pourtant le nôtre. « Toute chose coupée de son fondement », nous dit l’écrivain américain. Le caddie représente le but principal de notre société : consommer. Mais la fête dont doit s’assortir une telle « sommation », une telle mise à disposition du réel afin de satisfaire de tout petits désirs, semble se finir : la peur de la fin du monde est un retour du refoulé cinglant, une prise de conscience par l’humanité que des choses viennent à elle qui échappe à son fantasme de maîtrise. Car ce que l’humanité maîtrise, depuis 1945, c’est, pour reprendre le mot de Sartre, « son propre suicide ». (…) Ainsi grandit la peur. »

Pour les croyants, au contraire, la fin du monde est l’escalade d’un « combat ». Une lente montée vers la Croix, comme en témoigne le livre de l’Apocalypse. Tel Jésus qui est monté au calvaire ; l’Église, elle aussi, participe à cette lente montée, à sa manière. Et quand je dis l’Église, je dis « nous ». Jésus a sauvé le monde en montant sur la Croix ; le Salut final, auquel participe l’Église, ne saurait se vivre autrement que sur la Croix. Ne nous étonnons donc pas de ce combat contre Dieu et de sa « violence » ; ne nous étonnons pas de ce combat contre ses disciples. On peut donc chercher tous les moyens d’action que l’on veut ; on peut chercher toutes les méthodes pacifiques (et il faut les rechercher), mais soyons bien conscients d’une chose : sur cette terre, la Vérité ne fait que diviser.

Souvenons-nous de la parole :

« Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je suis venu apporter, non la paix, mais le glaive. Car je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, et la bru de sa belle-mère ; et on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Celui qui cherche à conserver sa vie la perdra; et celui qui perd sa vie à cause de moi, la retrouvera » nous dit le Christ (Mt 10, 34-39).

Il y a parfois comme une naïveté chez les chrétiens qui s’imaginent « sauver » le monde à coup de beaux discours et de propos très convaincants. Mais en dehors du fait que nous ne sauverons pas le monde (ça, c’est l’œuvre de Dieu !), nous ne pouvons pas vivre autre chose que le Christ ! Regardons saint Étienne, que nous lisons dans les Actes des Apôtres en ce temps pascal. Il imite jusque dans son procès truqué et son martyr les mots et les gestes du Christ lui-même. Et non seulement lui les imite, mais ses détracteurs aussi ! Ils accusent Étienne des mêmes mensonges dont ils ont accusé Jésus.

Le martyr, du moins en Occident, n’est plus sanglant, heureusement. Mais alors, quelle sera la montée vers la Croix dans nos sociétés occidentales bien conformistes ? Croyons-le bien : le monde n’a pas changé ses méthodes et le martyr est toujours d’actualité. Mais le martyr du XXIème siècle sera, lui, médiatique. Les accusations pleuvront de tout côté. Les papes nous en ont déjà donné l’exemple : combien Jean-Paul II et Benoit XVI ont été attaqués de manière malhonnête intellectuellement ! Je ne pointe pas ici les médias d’abord, mais de tous ceux qui participent d’une manière ou d’une autre à ces nouveaux matraquages. Dès que nous ouvrons la bouche, nous trouvons sur notre route un bon penseur pour nous rappeler que nous sommes homophobes, extrémistes, « jeunes cons et fachos », pour ne citer que les bons mots de Caroline Fourest ! Et si vous êtes prêtre, vous êtes alors qualifié de « pédophile », en prime. J’en ai pris mon parti : l’insulte étant bien basse, elle ne vaut pas la peine d’être relevée.

LMPTSommes-nous conscients que nous ne changerons pas l’image que ces gens ont de nous ? Sommes-nous prêts à l’accepter coûte que coûte ? Aujourd’hui, le combat qui nous engage nous fera perdre réputation certainement, place dans la société sans doute, honneur sûrement. La jeune génération qui se lève arborant fièrement le t-shirt de la « Manif pour tous » me fait penser à ces générations de chrétiens obligés de se cacher pour vivre leur foi. Avant, on peignait des poissons sur les murs par peur d’arborer la Croix du Christ et de subir les persécutions ; aujourd’hui, on arbore la « famille » en signe de ralliement et de combat. On le voit bien : le curseur s’est véritablement déplacé ; avant, on bataillait contre l’Église et contre son Christ ; aujourd’hui on bataille contre le Dieu créateur et maître de l’humanité. Sartre avait bien raison : l’humanité ne maîtrise que son propre suicide ; et c’est pourtant cette vie-là que tous ces jeunes défendent.

Ce combat – cette croix non violente comme je le disais au départ – sera rude, mais si nécessaire. Il faut s’attendre à ce qu’il ne s’apaise pas. Oh, encore une fois, je n’appelle pas à la violence, rassurez-vous. Je ne la cautionne d’aucune manière. Mais soyons bien conscients que plus le Christ donne son Amour et sa Vérité, plus la violence de ses adversaires se déchaine. Il en ira pour chacun d’entre nous : c’est vers cette montée pascale là que nous allons parce que « le disciple n’est pas plus grand que son maître » (Mt 10, 24). C’est cette violence-là qu’il faut regarder avec lucidité : l’amour et la vérité la font croitre ; mais elles la désarçonnent aussi. Notre victoire sera celle de Dieu.

P. Cédric Burgun

11 commentaires pour “Ce combat que nous menons”
  • Barbier
    18 avril 2013 -

    Merci, grand merci, cher confrère, de cette belle et bonne page dont je partage totalement le contenu.
    Bien uni à vous dans la prière et la célébration de l’Eucharistie.

  • Marie-Pascale
    19 avril 2013 -

    Tout à fait d’accord, je le dis depuis le début, et c’est pour celà qu’il ne faut en aucun cas user de violence, de haine, de vulgarité ni user des armes de l’adversaire.
    la vérité vous rendra libre, (St Jean), la vérité, l’amour le respect, la prière.
    Rien d’autre.

  • FAIN
    19 avril 2013 -

    Nos media français sont bien pauvres : plus de réflexion, plus de débat, plus de controverse, approfondis ! Europe N°1 est une radio bien affligeante : aujourd’hui, vendredi, le partisan du Mariage pour tous, avait pour raison péremptoire que des pays catholiques avaient voté la loi du mariage gay, comme le Portugal ou l’Espagne ! Mais si ces pays sont décadents, est-ce une raison pour voter comme eux ? Si ces pays n’ont plus d’élite catholique, pourquoi dire que ce sont des pays catholiques. S’ils ont voté, c’est qu’ils ne sont plus catholiques. Ce sont des pays du sud, qui ont pensé, vécu, entrepris au-dessus de leurs moyens depuis des décennies : ils ne peuvent pas prétendre faire la leçon aux français. D’ailleurs ils ne la font pas ! ce sont les pauvres arguments des défenseurs du mariage gay : c’est dire s’ils n’ont pas d’arguments. Prions pour que la France redevienne le modèle de pensée, de réflexion, d’action qu’elle a toujours été, malgré les vicissitudes de l’Histoire. Intellectuels, penseurs, philosophes, français, reprenez le pouvoir !

  • Csil
    19 avril 2013 -

    Comment pouvez-vous dire « la laïcité se DURCIT, toujours et encore »… ??? La laïcité est l’un des droits les plus fondamental de l’être humain: être libres de croire et pratiquer comme on l’entend … dans le RESPECT de l’autre.
    En empêchant d’autres citoyens d’avoir les mêmes droits que vous, pensez-vous que vous suivez la parole et le chemin de Dieu ?

    Je suis baptisée, je suis allée au catechisme et ai étudié la Bible. Jamais il n’est écrit « impose ton idée et ta vision du monde »… Parfois je me dis que la religion, comme la politique, est une chose bien trop importante pour la laisser à des professionnels : sortez de vos églises et voyez le monde, le vrai, pas celui des médias !

    • Cédric
      19 avril 2013 -

      La liberté religieuse est un droit fondamental. La laïcité peut avoir, elle, ses côtés positifs ou négatifs. La laïcité positive correspond à cette liberté religieuse ; mais elle se durcit quand elle veut dégager toute référence au « religieux », au « spirituel », tout signe distinctif ; quand elle ne veut même plus dialoguer avec les institutions religieuses, etc. Or, nous voyons régulièrement un durcissement de la laïcité ! Bien évidemment, il ne s’agit pas d’imposer sa vision au monde. Mais encore faut-il que le monde accepte que le croyant soit un interlocuteur tout aussi valable que les autres. Bien souvent, ce n’est plus le cas.

  • CONSTANT
    19 avril 2013 -

    Merci, mon père, de rappeler à ceux qui vous lisent qu’avant toute autre considération, nous ne menons pas « notre » combat, mais sommes bel et bien associés mystérieusement à celui que mène le Christ contre le « Prince de ce monde ».
    Ce qui en découle est essentiel : « Ce n’est pas contre des adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter » (Saint Paul)

    Et l’apôtre d’ajouter : « C’est pour cela qu’il vous faut endosser l’armure de Dieu, afin qu’au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en oeuvre, rester fermes. »
    Alors, non, nous n’entrons pas dans un rapport de puissance. Nous n’avons pas à « plier » quiconque à notre volonté, à notre argumentaire. Mais, sans se dispenser de « tout mettre en oeuvre », nous devons « rester fermes » et accepter que notre association mystérieuse au combat de Dieu passe par la Croix librement acceptée.
    La Croix, lieu où le Christ, avant nous et plus que tout autre être humain, a ressenti l’humiliation et l’injustice face au monde.
    La Croix, lieu où il est resté ferme.

  • Edmond
    20 avril 2013 -

    Mon père !

    « Nous ne sommes pas comme des syndicalistes manifestants régulièrement par amour de la contestation sociale. »

    Vraiment, était-ce nécessaire ?

  • haudemard
    20 avril 2013 -

    Mon Père,
    Votre billet me semble sonner assez juste surtout pour souligner que à la suite du Christ aucun de nous ne peut passer à côté de la Croix, et qu’il faut aussi pour le suivre rester non-violent.
    Cependant une phrase de votre article me gêne un peu: Les syndicalistes qui ne manifesteraient que par amour de la contestation sociale; en fait,je crois qu’ils pensent – à tort dans certains cas, mais souvent dans d’autres cas, avec juste raison – défendre le respect de la dignité des salariés qu’ils ont pour mision de défendre et de représenter.

    • Cédric
      20 avril 2013 -

      Merci ! Je vois que cette petite phrase peut être mal interprétée. Je dis « des » syndicalistes et non pas « les ». La nuance est de taille car j’exprime une différence avec certaines déviances possibles d’autres manif qui sont parfois là pour le plaisir de contester. Loin de moi l’idée de mettre tous les syndicalistes dans le même panier : d’où mon expression « nous ne sommes pas DES syndicalistes … » Mais je reconnais que cela peut être mal interprété. Veuillez m’en excuser !

  • Père Nathanael Pujos
    23 avril 2013 -

    Bravo pour votre site, magnifique techniquement et sur le fond bien-sûr également. 100% d’accord avec tout ce que vous y dites, et à tout point de vue (y compris cette heure d’adoration quotidienne que nous avons en commun :-).
    Courage en tout. Je me confie à votre prière, cher Père,

    p.nathanael +

  • numero 712
    24 avril 2013 -

    Mon père,

    Votre article est un baume au cœur d’un chrétien des catacombes du web… Vous résumez là parfaitement ce que je ressens au quotidien. Ce poids de l’anti-catholicisme (plus spécifiquement qu’un anti-christianime générique) qui progresse fortement dans la société actuelle et qui nous condamne par avance.
    Il y a dans la société un parti pris idéologique qui vise à dézinguer du catho et son propos qui est considéré comme « moralisateur ». Le droit à la parole catholique n’est même plus accordé puisque nous sommes perçus comme des réactionnaires repliés sur une idée d’un autre temps…

    Pour expliquer cette haine de la pensée catholique, il y a certainement des fondements très profonds à aller chercher dans l’histoire de la pensée, sans doute depuis l’humanisme des XVème et XVIème siècles… L’humanisme à mis l’homme comme étalon de toute valeur en lieu et place de Dieu. L’humain devient l’horizon de lui-même dans une tautologie qui ne mène qu’à l’absurde et, comme vous le rappelez, au suicide de l’humanité.

    Vivre selon l’Évangile c’est aussi le dire, le dire pour « jouer notre rôle de citoyen » en cherchant à porter dans le monde les valeurs auxquelles nous croyons. Le dire est aussi notre appel à suivre le Christ :
    « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd son mordant, avec quoi le salera-t-on ? Il ne sert plus à rien ; on le jette dehors et il sera piétiné.
    « Vous êtes la lumière du monde. Comment cacher une ville bâtie au sommet de la montagne ? Personne n’allume une lampe pour la mettre sous un meuble : on la met sur un lampadaire, et elle donne sa lumière à toute la maison. Que votre lumière, de même, brille devant les hommes : qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils rendent gloire à votre Père qui est dans les Cieux. » (Mt 5, 13-16)

    Exposer à autrui nos valeur, notre foi, le sens que nous donnons à celle-ci et ses implication que nous en tirons dans notre vie au quotidien (sans chercher à l’imposer), est vécu aujourd’hui comme une agression par une société « laïcarde » (et non plus seulement laïc).
    Alors ce n’est pas facile. Mais il faut le savoir. Jésus invite les chrétiens à prendre leur Croix et à le suivre…
    « Heureux ceux qui sont persécutés quand ils agissent en toute droiture,
    « le Royaume des Cieux est à eux.
    « Oui, heureux serez-vous quand on vous insultera à cause de moi,
    « et qu’on vous poursuivra,
    « et qu’on dira sur vous toute sorte de calomnies.
    « Soyez heureux, sautez de joie,
    « car vous avez dans les cieux une belle récompense.
    « On poursuivait tout pareillement les prophètes qui étaient avant vous. » (Mt 5, 9-12)

    Ce n’est pas bien grave tout cela… C’est notre vie de chrétien… notre façon de prendre notre croix. C’est bien un peu pour cela aussi que j’ai été chercher un « numéro » comme pseudonyme… et que j’ai pris comme accroche de mon blog une phrase du Cardinal Vingt-Trois… qui parle des catacombes.