Bonne année !

31 décembre, 2011   //   Par : Cédric BURGUN   //   billets   //   2 commentaires   //   4316 Vues

Il est de bon ton de se souhaiter pleins de bonnes choses pour une nouvelle année qui approche. Il ne reste plus que quelques heures à tuer pour 2011 et pour que 2012 pointe le bout de son nez !

Chacun y va de ses vœux, de ses souhaits et de ses promesses …

On nous promet des jours meilleurs ou l’aggravation de la crise … certains nous promettent même la fin du monde (seraient-ils mieux placer que Dieu le Père ? ils me font doucement rigoler …) on nous promet du mieux, on nous promet du pire … On nous promet des élections et des résultats (je rigole encore … ) … la liste pourrait s’allonger encore.

Promis, je ne me plierai pas aux promesses ! Je n’ai pas envie de vous promettre que tout ira mieux … je n’ai pas non plus envie de vous le prêcher et je ne le prêcherai pas ! ça aussi, c’est promis !

Je voudrai juste nous souhaiter une seule chose : l’espérance !

Pour nous tous, 2012 sera une année riche de joies et de peines, de réussites et d’échecs, d’illusions et de désillusions, de mieux et de pires. 2012 aura son lot de jours très beaux et d’autres plus gris. A travers tout cela, que nos cœurs soient remplis d’espérance : l’espérance que tout ne s’aggrave pas nécessairement ; l’espérance que l’on peut toujours rebondir ; l’espérance que l’homme trouve toujours en lui les forces d’avancer et de s’en sortir.

« Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance » (C. Péguy) : que cette petite parole résonne chaque jour de cette année, longue d’un jour en plus, et souvenons-nous que derrière tout nuage gris se cachera sans cesse le soleil qui finit toujours par revenir. Ou si vous préférez et rejoignez ma foi : derrière toute croix, le Christ fait à jamais briller la lumière de sa victoire acquise, certaine et resplendissante !

Oui, 2012 sera belle ! Bonne année à tous !

P. Cédric +

 

« La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance.
La foi, ça ne m’étonne pas.
Ça n’est pas étonnant. J’éclate tellement dans ma création.
La charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas.
Ça n’est pas étonnant. Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un coeur de pierre, comment n’auraient-elles point charité les unes des autres.

Mais l’espérance, dit Dieu, voilà ce qui m’étonne. Moi-même.
Ça c’est étonnant.
Que ces pauvres enfants voient comme tout ça se passe et qu’ils croient que demain ça ira mieux.
Qu’ils voient comme ça se passe aujourd’hui et qu’ils croient que ça ira mieux demain matin.
Ça c’est étonnant et c’est bien la plus grande merveille de notre grâce.

Et j’en suis étonné moi-même.

Quelle ne faut-il pas que soit ma grâce
et la force de ma grâce pour que cette petite espérance, vacillante au souffle du péché,
tremblante à tous les vents,
anxieuse au moindre souffle,
soit aussi invariable,
se tienne aussi fidèle, aussi droite, aussi pure;
et invincible, et immortelle, et impossible à éteindre;
que cette petite flamme du sanctuaire.

Qui brûle éternellement dans la lampe fidèle.

Charles  Péguy (1873-1914)